Miriya et Marie, magiciennes à Paris

D élaissée par ses parents qui passent leur temps au travail, Miriya se trouve de nouveau seule pour son anniversaire. Face à sa pile de cadeaux, elle déprime, jusqu’à ce qu’un appel téléphonique inattendu la tire de sa peine. Une seconde après, une jolie chatte blanche apparaît. Marie invite la petite fille à découvrir ses talents magiques, tout en arpentant le Paris de 1910. Propulsées dans le passé, les deux amies font bientôt la connaissance de Léon et du chaton Blacky. L’aventure les attend à chaque tournant et les sorts fusent tout autant.

Depuis 2017, la collection Disney des éditions Nobi Noibi ! propose aux jeunes lecteurs (entre 6 et 11 ans) de se plonger dans les univers des célèbres studios à travers des récits qui mettent en scène des personnages rencontrant l’une ou l’autre des héroïnes emblématiques. Le tout prend la forme de mangas aux couleurs et au graphisme très girlies. Avec Miriya et Marie, magiciennes à Paris, l’autrice, Maya, invite à explorer la capitale française en compagnie de la charmante minette des Aristochats.

À l’instar du prétexte assez basique qui initie l’histoire, les péripéties vécues par les protagonistes paraissent un peu légères et ne vont pas chercher bien loin. Cependant, elles ne manquent pas d’être amusantes et, surtout, elles mettent en avant des qualités positives, notamment la gentillesse et l’entraide. De la recherche de tenue ou de colifichets, au sauvetage d’animaux en détresse, en passant par les examens qualifiants ou l’aide apportée au Père Noël, chaque mission est l’occasion de faire le bien et s’accompagne d’un humour bon enfant. Glissées çà et là, au gré des saynètes, quelques devinettes et mini-jeux constituent autant de divertissements pour le public qui participe ainsi à la résolution des énigmes. Pourtant ces tribulations au rythme soutenu, le dessin est doté d’un trait hyper expressif et se révèle mignon à souhait, tandis que strass, paillettes, froufrous et autres floraisons s’étalent régulièrement.

Lecture distrayante, sans être impérissable, ce one-shot pourra plaire aux fillettes auquel il est principalement destiné.

Moyenne des chroniqueurs
5.0