Le mur 1. Homo Homini Lupus

L a Terre n’abrite plus que quelques poches d’une humanité livrée à elle-même. Mais le mythe d’un monde meilleur subsiste toujours et encore et il serait derrière les murs d’ED3N…

Sur une idée originale d’Antoine Charreyron, Mario Alberti signe – après quelques détours dans l’univers des Comics - conjointement, le scénario, le dessin et les couleurs de ce nouveau triptyque post-apocalyptique.

Le Mur reprend les figures imposées du genre et si Mad Max ou Walking Dead viennent immédiatement à l’esprit, résumer ce nouveau triptyque à ces seules références serait réducteur, car cet album sait – graphiquement - trouver sa place. Dense, parfois jusqu’à la confusion, le trait du dessinateur de Cutting Edge s’accorde, par son aspect rough, au chaos qui prévaut désormais sur Terre et pose suffisamment les divers personnages pour que les éventuelles confusions disparaissent d’elles-mêmes. À cela, s’ajoute un scénario au rythme plus que soutenu qui sait ménager ses effets pour tenir en éveil l’attention du lecteur et ce jusqu’au cliffhanger clôturant ce premier volet.

L’espèce humaine est faite de telle sorte que même si l'homme est un loup pour l'homme, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Mais est-ce une vérité absolue ? Un début de réponse peut-être avec Homo Homini Deus

Moyenne des chroniqueurs
6.3