Amazonie (Kenya - Saison 3) 5. Épisode 5

Amazonie, épisode cinq : clap de fin sur le troisième cycle des aventures de Kathy Austin.

Petit résumé pour commencer : un créature aux pouvoirs incompréhensibles (son origine valachienne garantie plus de mystère), des soucoupes volantes du côté de Roswell, un sous-marin de la Kriegsmarine en villégiature prolongée quelque part au Brésil, un ou des trésors cachés (Eldorado ou nazi, c’est au choix), des méchants à l’accent germanique, des gentils rattachés à sa Gracieuse Majesté… La liste semble complète, reste à trouver la bonne façon d’arranger tout ça afin que ça tienne debout.

Est-il possible d'échapper à son enfance et à son adolescence ? En ce qui concerne les vétérans Rodolphe et Léo, la réponse ne fait aucun doute et ils se font un malin plaisir à (re)créer un récit digne de leurs lectures de jeunesse. Pas d’embrouillaminis excessifs, juste de l’aventure bien carrée autour d’une intrigue vaguement fantastique que doit dénouer une héroïne courageuse (qui malheureusement n’a plus le droit de faire étalage de ses charmes. Les usages changent quand même parfois). Pour les adversaires, surtout pas de complications, des anciens militaires du Reich feront bien l’affaire. Sans oublier que, pour mettre tout le monde d’accord, il est toujours temps de sortir de sa musette une valeur sûre et éprouvée : le coup de l’or nazi ! Ce n’est pas à un Jean-Michel Charlier qu’on va apprendre les grimaces.

Cet ultime tome marqué par une avalanche d’explications, principalement sous la forme de retours en arrière surlignants ce qui a déjà été évoqué auparavant, permet de fermer toutes les pistes et de préserver une morale simpliste et sage ; là aussi, pas de surprise ou d'ambivalence. Évidemment, ces artistes agissent en professionnels aguerris, est-ce nécessaire de le rappeler, quelques accroches pour de futurs péripéties sont d’ores et déjà posées comme il se doit.

Que votre lecture soit nostalgique ou ironique, Amazonie recèle suffisamment d'atouts pour vous ravir et vous séduire. Et puis, n’est-ce pas dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes ?

Moyenne des chroniqueurs
5.0