Golden City 13. Amber

Q uel suspense ! Le résultat de l'élection va tomber d'une minute à l'autre. Qui sera le prochain maire de Golden City ? Victoire ! Harrisson Banks a remporté la majorité des suffrages. Ses promesses : ramener la paix et limer les inégalités sociales, vaste programme qui ne plaira bien évidemment pas aux plus riches de la ville. Il va d'abord falloir faire le ménage en interne, courage Harrisson, tes amis ne sont pas loin derrière toi.

Ayant constaté une grosse baisse de qualité - pour preuve les tomes précédents -, le fan envisageait forcément de lâcher l'affaire. Pourtant, il faut croire que cette série qui fête ses vingt ans en a encore sous le pied, elle ressuscite en effet dans ce treizième épisode, chiffre porte-bonheur ? La subtilité n'a jamais été au rendez-vous, mais le but affiché a été et restera le divertissement pur et en cela, c'est réussi pour ce début de cycle. Le héros ne connaitra-t-il jamais de repos ? Le beau gosse au grand cœur et à la mèche rebelle est confronté à de sérieux défis, dans ses nouvelles activités, comme dans sa vie privée. Un rythme trépidant, des jolies filles, du drame avec des personnages malmenés (Aaarght ! Un des piliers meurt ! ) et surtout, plus de vraisemblance et de solidité dans le scénario. C'est reparti pour un tour !

Nicolas Malfin, lui, n'aura pas connu cette fluctuation. Son dessin léché, habillé des couleurs de Pierre Schelle, parfaitement adapté à l'univers hightech, ne déçoit pas.

Sursaut d'orgueil pour célébrer ces deux décennies et un chiffre symbolique, Amber porte de sincères espoirs : les retrouvailles avec cet univers fondateur du label série B de Delcourt.

Moyenne des chroniqueurs
6.0