Moréa 4. Un parfum d'éternité

A près un séjour forcé dans l'espace, la belle Moréa Doloniac est de retour sur Terre. Elle a beaucoup appris sur ses ennemis, les Anges. Pourtant ils sont encore nombreux et pleins de ressources, ceux qui en veulent à son immense empire économique, la DWC, et surtout au secret de l'immortalité de son espèce, les Dragons...

Cet album voit l'arrivée d'un co-scénariste, Dominique Latil (Les Guerriers, ) pour seconder Arleston. Préparation d'un passage de relais ? Quoiqu'il en soit, la série continue ici sur ses rails. Jolies pépées plantureuses, action, humour, science-fiction mâtinée de fantasy tels sont les ingrédients de Moréa. Ingrédients qui ont fait leurs preuves s'il en est ! Et justement c'est là où le bât blesse.

Peu d'originalité dans ces pages au goût prononcé de déjà vu (on pense bien sûr à Highlander mais aussi à Dragons, chez Delcourt entre autres références), ceci dit la formule fonctionne et Moréa divertit (d'autant plus que ses formes, dessinées par Labrosse, raviront bien des mâles de 13 à 77 ans).

Le lecteur reste bien sûr le seul juge. A lui de voir s'il a envie de continuer à suivre les péripéties de la belle rousse (encore une, en BD c'est en passe de devenir un sacré cliché !), qui sont loin de déclencher la fièvre de l'attente du prochain tome.

Moyenne des chroniqueurs
4.5