Conan le Cimmérien 6. Chimères de fer dans la clarté…

U ne vengeance à assouvir, une femme à sauver et des ennemis à massacrer… La vie quoi !

Sixième volet de la saga du Cimmérien chez Glénat, avec dans le rôle-titre de Chimères de fer dans la clarté lunaire , la belle et fort peu vêtue Olivia.

Il faut être costaude pour s’attaquer seule à un monument de l’heroic fantasy, alors que d’autres ne s’y risquent qu’en bande. Mais la peur n’évitant pas le danger, Virginie Augustin s’élance sur la mer de Vilayet avec la foi de la conquérante.

Tout est parfaitement en place, un dessin soigné et expressif, des rebondissements en nombre, une mise en couleurs qui distille les différentes ambiances comme il faut... Cependant, au final, il manque quelque chose pour faire basculer le récit dans l’épique et l’homérique, dans un registre véritablement héroïque et fantastique. À l’évidence Virginie Augustin, tout en respectant la lettre et l'esprit de la nouvelle de Robert E. Howard est cependant restée dans sa zone de confort sans vraiment lâcher les chevaux !

Si l’exaltation manque au rendez-vous, il ne faut pourtant pas sous-estimer le travail réalisé par l'autrice catovienne, et savoir apprécier les add-on qui recontextualisent l'album et viennent enrichir ces escapades franco-belges sur les terres de prédilection du comics.

Moyenne des chroniqueurs
6.0