Snotgirl 1. Les cheveux verts n'en ont rien…

L ottie est l’une des égéries du Fashion Blogging et sa vie 2.0 est un pur bonheur… enfin, presque, puisque In real Life, c’est pas aussi cute, c’est même snot.

Le scénario de Snotgirl tient sur un timbre-poste et possède la profondeur existentielle d’un donut. Hormis des dialogues qui tendraient à prouver que le SMS est un méta-langage, il n’y a rien à sauver... sauf à pratiquer le second degré ! Et si certains veulent y voir une chronique acide sur la superficialité des influenceuses(eurs) et leur pouvoir sur le troupeau des followers, il n’a pas fallu attendre Bryan Lee O'Malley pour s’en apercevoir.

Seuls le dessin de Leslie Hung et la couleur de Mickey Quinn semblent retranscrire l’esthétique vacuité de ce microcosme qui permet aux nobodies de se croire somebodies.

Trop superficiel pour être percutant, ce premier volet de Snotgirl est… parfaitement dispensable.

Moyenne des chroniqueurs
4.0