Androïdes (Soleil) 5. Synn

L ors d’une mission d’exploration, Synn se crashe sur une planète. Machine proche de la perfection, elle survit à l’accident grâce à ses capacités auto régénératrices. Avec l’immortalité devant elle, rien ne presse. Elle entreprend donc de remplir sa tâche de découverte de la faune et de la flore de ce monde, dans l’attente de secours. Au fil du temps, celle qui est devenue une déesse pour l’espèce bipède douée de la parole se questionne sur ce qui fait le sel de la vie. Un projet fou se développe en elle : devenir mortelle !

Début de la deuxième saison de la série Androïdes et le concept ne change pas. Elle se propose toujours de faire des androïdes le centre d’intérêt et de jongler avec les trois lois de la robotique créées par le romancier Isaac Asimov. Le récit de Louis s’articule autour d’une réflexion de ce qui fait la singularité de la condition humaine. Son héroïne s’interroge sur ce qui a précipité la disparition de l’homme et, en regardant évoluer les créatures humanoïdes qui l’entourent, aspire à partager des émotions que sa quasi pérennité et son artificialité lui interdisent de vivre.

L’histoire est plaisamment contée, malgré un certain manque de surprise et une voix-off un brin envahissante, bénéficiant d’une très jolie partie graphique. Décors, personnages et bestioles sont agréablement représentés. La mise en scène efficace et la justesse de la colorisation de Sébastien Lamirand offre aisance et fluidité à la lecture.

Ce cinquième épisode constitue un bon moment de divertissement.

Moyenne des chroniqueurs
6.0