Ana Ana 12. Je ne veux pas être une princesse…

A près avoir lu Cendrillon, les doudous se mettent en quatre pour transformer Ana Ana en princesse. Mais apprécier les histoires de princesses, est-ce à dire que l’on veut forcément en être une soi-même ?

Le propos est simple et pertinent, tout à fait dans l’air du temps et toujours mis en scène avec tendresse et espièglerie, à l’image de la petite héroïne qui n’a rien à envier à son grand frère Pico. Les petites filles ne veulent pas toutes être des princesses ; les enfants en général ne s’identifient pas nécessairement aux modèles qui leur sont présentés. Ana Ana s’affirme face aux peluches qui ne le réalisent pas, bien qu’ils soient animés de meilleures intentions.

Le message est très accessible, malin et féministe sans compromettre les qualités narratives qui font de cet album un récit fluide, drôle et intelligent, parfaitement porté par un dessin à l’avenant. Un nouvel opus encore une fois très réussi, à mettre entre toutes les mains !

Moyenne des chroniqueurs
7.0