Ghost war 1. L'aube rouge

E n 2030, dans la mer de Barents, au large des côtes de la Norvège, une plateforme pétrolière est attaquée pas des bots (des scaphandres bardés d’électronique) militaires. Seul Terry, à bord de leur équivalent industriel, parvient à s’enfuir et gagner la côte. Pas de chance, la bourgade qu’il rejoint est assaillie par les mêmes engins. Il est recueilli par Iida Mäkinen, une jeune femme bien décidée à affronter la menace.

Cette nouvelle série scénarisée par Jean-Pierre Pécau démarre sur les chapeaux de roues. Fortement marquée par l’action, la narration offre peu de temps morts et est efficacement soutenue par le dessin de Stefano Martino. Certes, le rendu manque quelque peu de personnalité, mais les nombreuses scènes mouvementées sont percutantes. Si le côté punchy vous suffit, la lecture devrait pouvoir vous satisfaire car le tout est plutôt bien mené. En revanche, si vous souhaitez que tous ces rebondissements se fassent dans le cadre d’un contexte quelque peu fouillé, passez votre chemin. En effet, aucune information n’est fournie sur ce futur proche, tant au niveau des enjeux géopolitiques que sociétaux. De plus les personnages sont bâtis à la serpe, parfois à la limite de la caricature comme l’héroïne, serveuse dans un restaurant, qui manie un fusil d’assaut avec une efficacité remarquable (ne parlons pas du poids de l’engin) !

Le second tome a intérêt à sortir rapidement car l’indifférence et l’oubli guettent.

Moyenne des chroniqueurs
5.0