Secret Weapons

N ikki, Owen et Avi sont dans de sales draps. Déjà que le rejet des psiotiques ne leur facilite pas la vie, voilà qu’un cyborg cherche à les éliminer. Pour résister au monstre, ils n’ont que des pouvoirs inutiles. La première dialogue avec les oiseaux, tandis que le second peut invoquer, de manière aléatoire, des objets tandis que le dernier est capable de se changer en statue de pierre. Ils sont des échecs dans la détection de dons psychiques de Toyo Harada. Livewire y voit au contraire une opportunité et elle est bien décidée à sauver ces jeunes gens.

Secret Weapons est une mini-série se situant quelque temps après les événements décrits dans Harbinger. Son format court ne lui permet pas de construire un récit d’ampleur. De plus, le méchant de service n’est pas très intéressant. Il manque cruellement de charisme et ses raisons d’agir sont assez simplistes. Par contre, le choix de proposer des protagonistes aux capacités plutôt anodines procure un aspect assez original et frais. De plus, leur caractérisation est assez attrayante et compense suffisamment le déficit d’ambition du scénario concocté par Eric Heisserer, permettant au lecteur d’avoir envie de les suivre jusqu’au bout. C’est d’autant plus vrai que la partie graphique assurée par Raúl Allén et Patricia Martín est très agréable et efficace, tant en termes de fluidité que de soins apportés à la définition et l’expressivité des personnages.

Au final, Secret Weapons se révèle plaisant et assez doté d’atouts pour regretter qu’il n’ait pas été choisi un développement plus conséquent.

Moyenne des chroniqueurs
6.0