Max et Charly

U ne usine désaffectée, des bois fantomatiques, une carcasse de vieille bagnole et, au bord d’un fleuve, dans cette atmosphère de désolation poétique portée par le dessin charbonneux de Vanoli, une silhouette assise. Un panneau, aussi, qui sonne comme un avertissement. L’homme prend les devants : il se lève, entre dans l’eau et avance jusqu’à ce que son corps s’estompe totalement.

Une péniche, un train, des voyageurs perdus et des passeurs. Avec les premiers dialogues, la vie semble reprendre un cours normal, mais en fait, c’est plus compliqué que ça. Où sont-ils réellement, les pantins de cette farce absurde ? Bonne question… Et ces boîtes de Pandore qui leur sont confiées, quel est leur sens ? Dans cet ailleurs indéfinissable, une longue errance débute. Un nouveau départ pour un éternel recommencement ?

Il y avait le sens de la vie, Max et Charly lève le voile sur le sens de la mort. « Dansons ! Allez, dansons ! ».

Moyenne des chroniqueurs
6.5