Arctica 5. Destination terre

L a cavale de Mismy et l’énigmatique fillette retrouvée dans les glaces se poursuit à Venise où Dakota les rejoint pour tenter d’échapper aux hommes du Doge. Mais il est difficile de s’opposer à une organisation bien rodée qui met en œuvre des moyens colossaux pour s’emparer d’une enfant qui n’a que le défaut d’avoir dix-mille ans. Les services secrets européens sont également sur les rangs et c’est une lutte sans pitié qui s’annonce.

À pied, en voiture, en bateau et dans les airs, Destination terre ne rompt pas avec les codes de la série : fusillades et courses poursuites dans un univers aseptisé et customisé où la carrosserie des divers bolides rivalise avec la plastique de femmes au physique avantageux. Le contrat est connu à l’avance et pour ceux qui apprécient il n’y a pas lieu de le résilier. Le récit ne progresse que très peu, excepté concernant les origines de la fillette qui sont maintenant moins obscures, l’issue n’est pas plus proche qu’à la fin du tome précédent. Un album pour rien, ou simplement pour profiter de l’ambiance. Vite, la suite et la fin !

Moyenne des chroniqueurs
5.0