Garfield (Dargaud) 39. Garfield fait son cinéma
U
n chat à l'humour cynique et d'un appétit féroce, un maître un tantinet ennuyeux, un chien débile.
Voilà le trio composant le "ménage" Garfield, ou la ménagerie, c'est selon.
"Garfield fait son cinéma" ou l'album de trop, encore que les précédents n'étaient pas non plus de
la meilleure veine. Généralement, pour qu'une série à strips fonctionne, il faut un minimum
d'évolution dans les situations : les relations entre les personnages évoluent, certains thèmes de la
vie courante peuvent être évoqués, ou les gags se suivent selon des séquences thématiques. Rien
de tout cela dans Garfield : le trio reste inchangé, aucune apparition extérieure et le cadre ne
change pas.
Quand Garfield et son maître Jon s'ennuient, le lecteur fait de même. On a bien du mal à trouver
une raison de sourire avec cet album. Les gags utilisent les mêmes poncifs que les albums
précédents, et ce qui pouvait amuser il y a 10 ans devient lassant au bout du 39e tome.
Garfield fait peut-être son cinéma, mais il serait temps qu'arrive la dernière séance.
3.0
