Angel Heart 24. Tome 24

S éduits par leur maîtrise des arts martiaux, des danseurs de capoeira admettent Xiang-Ying et Xin-Hong dans leur groupe. Alors que se profile à peine dans leurs esprits l'idée qu'ils pourraient opter pour une vie plus "normale", ils se retrouvent face à des yakuza. Ces derniers souhaitent contraindre un membre à quitter la troupe, les deux City Hunter interviennent pour protéger la jeune concernée : Kana.

Angel Heart repose sur l'univers créé par Tsukasa Hojo avec City Hunter et son inoubliable Ryo Saeba (Nicky Larson en France). Les fans restent partagés sur la façon dont il faut aborder les deux sagas : s'agît-il d'une suite ponctuée de quelques incohérences que l'auteur aurait volontairement oubliées, ou d'un univers alternatif ? Le coup de crayon, lui, reste le même, toujours aussi appréciable et centré sur la beauté du deuxième sexe. Les femmes se suivent et se ressemblent, plus magnifiques les unes que les autres avec des caractères assez clichés (jeunette timide et mignonne, femme classe et de caractère par exemple) qui servent pourtant habilement les scénarii.

Sans aucun doute possible, l'oeuvre a été moins appréciée que la précédente qui s'était hissée au rang des manga cultes, grandement aidée à l'époque par la diffusion de l'animé dans les années 80 et 90. Si une version au format TV existe des aventures de la jeune City Hunter, elle ne bénéficie pas pour autant d'une diffusion aussi dense et d'autant de public. Les tomes eux se succèdent depuis 2004 et passionnent ou arrachent des baillements aux lecteurs : l'histoire connait des hauts avec les tomes 2, 3, 14, 15...comme des bas avec les opus 1, 11, 12...

Les principales critiques étant simples : un enchaînement d'épisodes lassants, une histoire principale quasiment absente, moins d'action qu'escompté, moins d'humour et trop de bons sentiments sans oublier que le personnage principal est loin d'être apprécié, jugé plutôt froide, avec des personnages secondaires trop en retrait.

A côté de ça, on se régale encore et encore des dessins, de l'habileté d'Hojo à mettre en scène de façon spectaculaire des histoires banales et à rendre prenante une situation finalement peu originale. Le public a surement été trop exigeant à la sortie du shonen, avec des attentes qui n'étaient pas en phase avec ce que voulait proposer l'auteur.

Ce quatorzième tome rejoint ses camarades de queue de peloton. Si l'humour est davantage présent que dernièrement, l'histoire développée manque cruellement d'action et traine en longueur pour s'achever enfin par une situation intéressante. A suivre au prochain volume.

Moyenne des chroniqueurs
5.0