Zero, the circle of flow 1. Tome 1

C onsidéré comme un voyou depuis qu'il a combattu les chefs des clans locaux, Yugi évite à une jolie jeune fille de se faire renverser par un camion au prix de deux semaines de coma. Pendant son sommeil forcé, il croit la reconnaitre parmi les victimes d'un étrange peuple guerrier. De retour au lycée, il se découvre de puissants pouvoirs. Alors qu'il flirte avec son enseignante principale qui compte bien lui faire rencontrer des amis interressés par ses rêves, la lycéenne qu'il a sauvée ne le lâche plus d'une semelle bien décidée...à l'épouser !

Au premier abord, ce manwha paraît plutôt confus. Il faut dire que Zero The Circle of Flow est un peu la suite de Zero, le commencement déjà édité par Tokebi, en dix tomes et dont la parution française n'a pas repris depuis juillet 2006. Même si les deux œuvres de Lim Dall-Young semblent suffisamment indépendantes l'une de l'autre, l'univers est commun et la compréhension de ce nouvel opus serait certainement plus aisée en ayant abordé le premier.

Ce shonen moderne et urbain possède les ingrédients classiques du genre : héros jeunes et lycéens qui se découvrent des super pouvoirs, filles aux rondeurs débordantes (mais toujours là où il faut) très fleurs bleues, ennemis discrets plein d'amertume et de secrets, etc ... Mais l'auteur propose cette fois une approche moins classique du récit, avec un rythme effréné et des scènes qui se succèdent si rapidement qu'il n'est pas toujours simple d'en comprendre le lien direct. La donne change assez vite, et tout s'emboîte parfaitement pour lancer une histoire dont les enjeux sont encore loin d'être cernés à la fin de ce volume.

Si l'action prime, des pauses subsistent avec pas mal de réflexions de la part des personnages sans que le lecteur sache forcément ce qui se trame. Il est aussi question d'un peu d'humour et de séduction, via les triangles amoureux qui se forment. Le dessin est très explicite dans les affrontements comme dans la façon de présenter les personnages féminins. Une fois encore les décors et fonds détaillés sont inexistants mais inutiles tant la lecture se fait volontairement rapidement, tout se passant au premier plan. L'originalité réside plutôt dans un scénario qui devrait ménager encore quelques surprises.

Moyenne des chroniqueurs
7.0