Samurai Deeper Kyo 34. Tome 34

L e groupe d'alliés se retrouve enfin face aux terrifiants Fubuki et Hishigi. Mais que peuvent-ils contre ces adversaires qui jusqu'ici se sont révélés invincibles ? Sans compter que Kyo est possédé par son propre sabre, le transportant dans un univers où il fait une étrange et angoissante rencontre. Le premier Roi Rouge lui même apporte des réponses à ses questions révélant ainsi une bien triste réalité...

Samuraï Deeper Kyo compte au final 38 tomes au Japon. A quatre tomes de la fin, l'histoire n'a jamais été aussi prenante. Comme une précédente chronique publiée sur le site l'avait souligné, le tome 26 déjà relançait l'intérêt après de multiples combats lassants et presque superflus : la saga a su se recentrer en évitant "l'enlisement".

L'auteur qui n'en finissait pas de détailler en première page les positions de ses personnages quant aux lieux investis ou défendus selon les camps les fait tous intervenir. Ajoutons à cela les nouveaux personnages, moins nombreux que d'accoutumée à quelques affrontements de la fin. Car la faiblesse d'antan est redevenue force : les duels sont importants et divertissants, aisés à suivre et originaux. Pour autant Kamijyo Akimine ne sort plus du système où se succèdent espoirs, défaites, nouvelles techniques et victoires. Mais l'ensemble fonctionne mieux qu'auparavant, les faiblesses liées aux répétitions ne se remarquent finalement plus, non pas par lassitude mais par force du scénario.

Si d'habitude les chocs entre adversaires suffisent à introduire d'innombrables pouvoirs et dilemmes psychologiques pour les personnages, cette fois la trame principale transparaît directement pendant les oppositions. Le suspense est à son comble, les vérités pleuvent et entament la conclusion prochaine. Restent cependant à venir encore bien des escarmouches.

Le dessin ne change pas d'un pouce, mais la mise en valeur des contrastes qui faisait la force des illustrations fonctionne encore mieux sur les affrontements sérieux.

Révigoré, ce shonen retrouve ses belles années.

Moyenne des chroniqueurs
7.0