Gintama 1. Tome 1
I
maginez un Japon futuriste où les Amanto, des extraterrestres puissants se sont imposés comme les nouveaux dirigeants du pays. Dans cette version alternative de notre société s'entremêlent technologies actuelles et coutumes de l'ère Meïji, jusqu'à ce que les envahisseurs interdisent le port du katana. Quel avenir pour les samouraïs ? C'est ce que demande une école de bushido écrasée par les dettes qui doit fermer ses portes alors qu'apparaît un espoir en la personne du mystérieux ronin Gintoki Sakata...
Hideaki Sorachi est fier de nous présenter son oeuvre la plus aboutie. Gintama mélange habilement passé, présent et futur en créant un univers où les
armes d'hier permettent aujourd'hui de combattre les ennemis de demain. Les personnages apparaissent au premier coup d'oeil typiques du shonen mais avec la suite des évènements ils gagnent en charisme au point de se révéler finalement très attachants. Ce premier tome ne propose pas (encore?) de combats violents ni de tragédies qui pourraient dramatiser un peu le récit, mais plutôt une succession de rencontres insolites.
L'humour est un point essentiel, avec des gags qui ont déja fait leurs preuves mais qui fonctionnent toujours. Le plus drôle venant de Gin qui réagit comme s'il savait être le héros d'un manga et qui critique les raccourcis scénaristiques volontaires qui emplissent les cases. Ainsi, dans uns scène, les deux personnages principaux sur une ligne de chemin de fer voient le train au loin dans une première case et tout près dans la seconde, s'étonnent de la vitesse excessive de la machine dessinée par l'auteur.
La saga fait penser aux débuts calmes et sympathiques de séries comme Hunter X Hunter même si il est trop tôt encore pour espèrer la construction d'une intrigue générale liées aux courses des protagonistes. Le dessin est agréable et sert parfaitement les effets comiques.
Un manga qui mérite le coup d'oeil et qui donne envie d'en connaître la suite.
6.0