Victor Lalouz 2. L'idole des jeunes

K ivalaséki ?
Si vous entendez cette exclamation un soir à la radio, n’ayez aucun doute, vous êtes sur Smak FM pendant la libre antenne de Victor Lalouz, idole des jeunes. L’animateur a réalisé son rêve en devenant une vedette de radio. Il lui faut maintenant échapper à l’emprise de sa mère en trouvant un appartement, pour enfin pouvoir donner libre cours à ses fantasmes et trouver la femme de ses rêves.

Victor Lalouz, c’est le Jean-Claude Dusse de la bande dessinée ! Physique ingrat, lourd, collant, sûr de lui, à l’affût du moindre plan de drague… Et comme le célèbre bronzé, il finit par être attachant et attendrissant. Après les présentations faites dans En route pour la gloire, on pouvait se demander comment Diego Aranega allait réussir à ne pas lasser ses lecteurs. En effet, la série composée de strips d’une demi-planche se base sur des gags à répétition, et si cela peut faire effet sur un album, ça peut devenir assez vite ennuyeux sur la longueur. Et bien si le principe reste inchangé avec un personnage décalé toujours autant dans son nuage, les situations ont suffisamment évolué pour que l’intérêt soit renouvelé. Les nouveaux sujets sont l’emprise de sa mère, la redécouverte de son père, les flirts catastrophiques, ainsi que la gestion de sa nouvelle notoriété. Evidemment, on ne rit pas à tous les coups, mais il faudrait être complètement hermétique au style pour ne jamais décrocher un sourire.

Victor Lalouz s’affirme comme une série réellement divertissante, à défaut d’être indispensable. Si l’auteur réussi à toujours se renouveler de la sorte, son lectorat lui sera fidèle et certaines scènes pourraient devenir cultes. Au fait, kivalaséki ?

>> Chronique du tome 1.

Moyenne des chroniqueurs
6.0