Du papier faisons table rase

Ça ne peut plus continuer ainsi. L’Office Central de Contrôle et de Vérification, fleuron de l’administration française, ne peut plus rester en l’état, avec ses méthodes archaïques et ses files d’attente interminables. Domitille, une jeune et prometteuse diplômée d'une grande école, est chargée par le ministère de moderniser l’OCCV et d’en faire un exemple international.

Du papier faisons table rase est un pamphlet contre la lourdeur des administrations françaises et le conservatisme démesuré des syndicats qui y sont particulièrement présent. En soi, l’idée est amusante à défaut d’être originale, tant on ne compte plus les humoristes s’étant déjà acharnés sur le sujet. Malheureusement, quel ennui pendant la lecture ! Le scénario s’éparpille entre des situations tout à fait banales et d’autres au contraire des plus farfelues, sur un rythme tel que l’on ne sait plus où donner de la tête. Quant aux personnages, pas un seul ne tire son épingle du jeu, à l’image d’une Domitille transparente malgré les efforts répétés de Chauzy à la montrer nue.

Après D.R.H. des mêmes auteurs, cette nouvelle tentative de satire sociale est inconsistante, très loin des incontournables Houppeland de Tronchet ou Julius Corentin Acquefacques de M-A Mathieu.

Moyenne des chroniqueurs
2.0