London Calling Épisode 1/9

C omme beaucoup de jeunes, Thibault et Alex rêvent de tout quitter pour découvrir le vaste monde. Les deux amis décident de partir vivre en Angleterre. Mais comment s'amuser si tout est organisé ? Mieux vaut partir "à l'arrache" avec une idée vague de l'endroit où on va dormir et quelques Traveller's chèques. Mais l'installation ne sera pas forcément si simple que ça.

La seule chose que l'on peut reprocher aux "32", c'est que 32 planches, ça fait court. Passé ce détail, il faut bien se rendre à l'évidence : si le format feuilleton fonctionne si bien, depuis si longtemps et dans tant de médias différents, c'est qu'il a beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients. Dans London Calling, ce qui surprend, c'est la densité de ce premier tome, porteur de toute la problématique de la série. Pas de scènes d'introduction, on est tout de suite dans le vif du sujet. Et les deux premières planches préviennent dès le début, ça va être sanglant.

Graphiquement, Gaultier est passé par là, c'est évident. Phicil saute dans la cour des grands en suivant les pas d'un aîné plutôt glorieux, on peut trouver pire. Et ça marche, le style est dynamique et enlevé, les couleurs de Drac pêchues, les planches bien calibrées.

Plus qu'à attendre trois mois pour voir la suite d'une aventure qui commence bien mal, et qui visiblement ne vas pas aller en s'arrangeant !