Vladimir sur les toits

V ladimir est un petit garçon pas comme les autres. Au lieu de jouer dans la rue avec les enfants de son âge, il se promène sur les toits avec son copain Eduardo le pigeon à fort accent italien. D’ailleurs c’est bien pratique d’avoir un oiseau comme ami, surtout quand on a une « redaczione » à faire et qu’on peut se faire aider par une bande de pigeons polyglottes.

Gwen de Bonneval est un habitué des univers décalés et peuplés de personnages incongrus (il dessine par ailleurs Samedi et Dimanche). On découvre dans cet album un attrait pour les sociétés en modèle réduit, qui lui permettent de tirer le portrait de toute une galerie d’individus qu’on a bigrement l’impression d’avoir déjà côtoyés. Vladimir y rencontrera en effet une équipe d’ouvriers avec qui il jouera au foot, un super héros qui s’avère tout à fait ordinaire, ou encore une petite fille qui ne le laissera pas indifférent. Bonneval et Hubesch décrivent ici un rêve de gamin à la Mary Poppins (qui n’a pas songé à monter sur les toits de Paris ?), tout empreint de poésie et d’humour léger.

Sans être aussi délirant que Eddy Milveux et sa blatte ni aussi romanesque que Rémi, Gwen de Bonneval, en habitué des pages de Capsule Cosmique, permet de passer un bon moment avec par moments, une bonne tranche de loufoquerie.

>> Lire la chronique de Messire Guillaume de Gwen de Bonneval

Moyenne des chroniqueurs
6.0