Ekhö monde miroir 13. Les Chimères de Venise
S
uite à une attaque inopinée de Dragagudas dans le Grand Canal, Fourmille se retrouve aux prises avec l'âme intrusive de la descendante de Léonard de Vinci. Comme cette dernière cherche à solder, dans le sang, un vieux contentieux familial avec la cité des Doges, une course contre la montre s'engage…
Avec Les chimère de Venise, Christophe Arleston et Alessandro Barbucci poursuivent leur odyssée dans l’univers d’Ekhö, reflet d’une Terre alternative où la magie est en continue.
Dans ce treizième opus, Christophe Arleston cultive ses classiques sur les canaux vénitiens. Comme à l’accoutumée le Maître de Troy délivre un scénario léger, parfaitement rythmé et travaille les références locales. Ainsi, sur le Rialto, il est loisible de croiser un Hugo aux allures de Pratt, accompagné d'un comparse aux airs de marin, boucle d'oreille comprise qui, a grands renforts d’incantations ésotériques (ce n’est pas une fable !), assureront la défense de la cité lacustre face à une vague rose ! Sur un tel pitch, Alessandro Barbucci propose (comme à son habitude) des planches flamboyantes de détails et colorées (grâce à Nolwenn Lebreton) qui transcrivent à merveille l’espace vénitien à travers une multitude d’attentions graphiques qui révèlent une belle connaissance des lieux et inscrivent cette aventure entre réalité et fantastique, concept fondateur de la série.
Les chimère de Venise, fort d’une recette éprouvée, ravira (encore) les habitués et charmera (probablement) les nouveaux venus.
5.0
