Hentai Kamen, the Abnormal Super Hero 5. Tome 5

"Au nom de ma lune, je vais te punir !" Clap de fin pour cet OVNI du manga, mais, pour autant, Kyôsuke va-t-il ranger son slip dans le tiroir ?

Après avoir sauvé des femmes victimes d'un escroc se faisant passer pour un amoureux transi, puis châtié des élèves peu portés sur les révisions, les lecteurs retrouvent leur héros des années plus tard, bien établi dans les forces de l'ordre et papa. Néanmoins, sa nature reprenant le dessus, il ne peut résister à l'appel du pantsu ...

Keishu Ando opte pour les ellipses dans cet ultime tome. En projetant ses personnages huit ans après les années lycée, les bédéphiles suivent Kyôske devenu policier et homme marié avec l'une de ses deux prétendantes. De plus, le héros découvre les joies de la paternité. Facétieux, son créateur attribue les mêmes pouvoirs que les siens au bébé pour accoucher d'un bon nombre de scènes hilarantes. Ce qui fait le sel de cette série est condensé dans ce volume. Tous les protagonistes reviennent, y compris dans des chapitres dit "exclusifs" qui furent ajoutés dans la réédition japonaise. Ainsi, Tengumaru devients le temps de quelques pages, un alter ego du hentai kamen sous le nom de Tenguman. La jeune Aiko a également droit à son chapitre pour revenir sur la situation du début d'album (et la comprendre). L'artiste use d'une belle manière de dire au revoir à son public, lui offrant l'occasion de revoir les personnages cultes de sa série. Le tome se termine avec un chapitre où le hentai kamen arrive dans le monde réel pour chahuter l'animateur radio Shun Oguri. Cette fin, ouverte, respecte l'esprit du titre.

Graphiquement, le trait du mangaka offre un joli retour dans les années 1990, ce qui peut ravir les otakus boomers ayant connu cette période. Mention spéciale, tout de même, pour les poses qu'il attribue à son personnage principal ainsi que pour les manières dont celui-ci achève ses ennemis : une créativité très WTF.

Les éditions Akata proposent un cinquième et dernier volet haut en couleurs pour une série comique vraiment atypique.

Moyenne des chroniqueurs
7.0