La venise des Louves La Venise des Louves

D ans cette ville perdue dans sa lagune, la peur règne, rythmée par les explosions de bombes D et ces marches blanches où les habitants payent leur tribu aux êtres de l'Île noire dont personne ne connaît le visage. Mais peut-il en être toujours ainsi ?

Aurélie Wellenstein (scénario), Emanuele Contarini (dessin) Alice Scimia (couleurs) s’associent sur ce one-shot de Fantasy à l’attention des primo-adolescents qui en apprécieront chaque page. Toutefois, si La Venise des Louves cultive les codes du genre pour séduire son lectorat, Aurélie Wellenstein ne se ne prive pas pour autant d'aborder, grâce à la distanciation que procure les mondes imaginaires, nombre de sujets (entre autres d'actualité), au risque de semer une certaine confusion. Ce faisant, cet album interpellera un lecteur plus âgé qui aurait sans doute voulu y trouver davantage de profondeur, voire autre chose, notamment avec une histoire plus orientée vers le Dark Fantasy. Mais alors, il aurait fallu qu’Emanuele Contarini change de style graphique et qu’Alice Scimia modifie sa palette de couleurs… bref cela eut été un autre récit.

Quoi qu’il en soit, La Venise des Louves satisfera pleinement un jeune public adepte du genre.

Moyenne des chroniqueurs
5.0