Blacksad 7. Alors, tout tombe - Seconde partie

I ris Allen n’est plus et Alma est revenue. Pour John Blacksad, les choses se compliquent singulièrement avec l’arrestation de Weekly. Il est temps pour lui de reprendre cette histoire en pattes et de voler dans les plumes de qui de droit !

Serait-ce Noël avant l’heure ? Quoi qu’il en soit, Juan Díaz Canalès et Juanjo Guarnido nous gratifient pour l’occasion d’un album superbement dessiné et savamment construit.

Tout a déjà été dit depuis novembre 2000 sur Blacksad ! Tout au plus pourrait-on ajouter que Alors, tout tombe (volume deux) sait capitaliser sur tout ce qui fait l’attrait de la série et gommer ce qui aurait pu, accidentellement, susciter quelques critiques. Tous les codes des vieux polars américains des 50’s sont là, d’une Amérique zoomorphe qui peine à gérer ses contradictions à travers la masse animalière d’une ville en pleine construction, à l’ambiguïté d’une police canine qui mange dans toute les gamelles jusqu'au cynisme de volatiles de haut vol voulant régner sur la ville.

Classique dans ses ingrédients, subtil dans sa narration et magistral dans son illustration comme dans sa mise en couleurs, cet ultime opus de Blacksad traduit de toute la diversité humaine par le biais d’un zoomorphisme plus vrai que nature et cultive sa singularité en suivant les pas d’un privé félin peu enclin aux concessions mais pas des plus regardant sur la manière ou les formes sauf lorsqu’il s’agit de celles d’Alma, plus fragile et sexy que jamais !

Pour un dernier album, difficile de faire mieux !

Moyenne des chroniqueurs
7.3