Jeremiah 40. Celui qui manque

K urdy noie son amertume dans une bouteille qui traine ; il n'a toujours pas de nouvelles de son ami Jérémiah. L'alcool lui monte à la tête et lui donne des hallucinations. Entre deux éclairs de conscience, il entend un jeune homme qui tente de l'aider car, en effet, un prophète et ses disciples cherchent à recruter de force de nouveaux adeptes.

Alors, comment dire… Jérémiah est malheureusement l'exemple parfait de la série qui était excellente et pleine de promesses et qui, à force de tirer en longueur, ne tient carrément plus la route. Le scénario est difficile à résumer tellement c'est nébuleux et vide. Le lecteur se demande ce que l'auteur a voulu exprimer dans cette histoire qui avait tout de même commencé dans l'épisode précédent : chapeau ! Les personnages secondaires avaient du potentiel tant ils sont étranges mais leurs motivations restent incompréhensibles. Quant à la quête du duo célèbre… quid ? Même la force du dessin, convaincant jusqu'à présent, s'étiole. En témoignent les nombreuses cases embrumées, un trait approximatif qui donne une impression d'inabouti et la colorisation grise de bout en bout. Bref, tout donne le sentiment d'une corvée enfin terminée. Que reste-il de nos amours ?

Celui qui manque porte tellement bien son titre ! Monsieur Hermann, où êtes-vous ? Il faut savoir s'arrêter quand tout a été dit, surtout la messe.

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Moyenne des chroniqueurs
3.0