La brigade des souvenirs 4. Le mur de Hans

A pprenant que leur ami Théo a prévu de participer au vide-greniers du village ce week-end, Tania et Alban sollicitent Manou pour trouver quoi vendre et ainsi y tenir un stand eux aussi. Avec sa permission, ils fouillent sa cave à la recherche de trésors oubliés. C'est dans les cartons de Pierre, leur père en mission humanitaire à l'étranger, qu'ils découvrent ce qu'ils cherchent mais aussi l'existence d'un certain Hans. Des souvenirs, un mystère, c'est une nouvelle mission pour la brigade !

Le rituel de cette série jeunesse est désormais bien rodé : autour d'une thématique historique, Carbone et Cee Cee Mia imaginent une histoire que Marko (dessins) et Hadh (couleurs) mettent en images. Cette fois, c'est le mur de Berlin et les séparations qu'il a causées qui seront au cœur de l'intrigue. Grâce à des cassettes audio et à sa ténacité, le trio va retisser les fils d'une amitié perdue. Efficace, le scénario tient aussi à la sympathie et la bienveillance des personnages centraux. Les gamins sont attachants, altruistes et motivés !

Le mélange enquête et histoire fonctionne bien et tient le lectorat en haleine. La fluidité est assurée par une mise en page sobre mais moderne et des dialogues bien choisis. Loin des histoires de super-héros, de surenchère de combats et autres poursuites échevelées, la trame est rapidement accrocheuse et l'ensemble se lit facilement. Les lectrices et lecteurs curieux pourront aller plus loin grâce à l'habituel dossier de huit pages, en fin l'album. Dédié au mur de Berlin, celui-ci revient sur sa situation et les stratagèmes déployés par les Allemands pour le franchir afin de retrouver leurs proches.

Comme les précédents opus, Le mur de Hans s'avère bien mené et didactique tout en étant divertissant. Avec cet épisode, La Brigade des souvenirs confirme son ambition : instruire en s'amusant. En somme, une série jeunesse atypique, agréable à suivre et amusante.

Lire la chronique du tome 1.

Moyenne des chroniqueurs
6.0