Batman - One Bad Day 2. Double-Face

H arvey Dent était un homme brillant, respecté par ses concitoyens et craint par les criminels pour son engagement sans faille… jusqu’à ce jour sombre. Ce jour où Salvatore Maroni, un membre de la pègre, lui a jeté de l’acide au visage. Défiguré à jamais, le jeune prodige est devenu un super-vilain : Double-Face. Mais tout le monde a-t-il droit à une deuxième chance ? Le maire Kakano n’en est pas convaincu. Si, résigné, il en accorde une à Dent ce n’est que parce qu’il est persuadé que personne ne peut, mieux que lui, l’aider à lutter contre le crime à Gotham City.

En mars, la série Batman – One Bad Day connaissait un départ des plus enthousiasmants avec la réécriture du personnage du Sphinx par Tom King et Mitch Gerads. C’est, cette fois, au tour de Double-Face de connaître un mauvais jour, sous la plume de Mariko Tamaki et les crayons de Javier Fernandez. La déception est toutefois à la hauteur des attentes créées par le tome inaugural de la série.

Heureusement, tout n’est pas à jeter dans cet opus qui reste une lecture agréable. Les scènes d’actions se multiplient (malgré un dessin un peu figé parfois) et l’intrigue tient globalement la route. Mais l’enchaînement des péripéties s’avère assez prévisible et la psychologie des personnages est à peine effleurée. Surtout, le scénario proposé n’innove pas et, à défaut de constituer une nouveauté dans la mythologie de ce vilain pourtant incontournable, n’apporte aucune véritable surprise. Rapidement lu et, sans doute, rapidement oublié. Le résultat est donc frustrant.

Divertissant mais assez dispensable, Batman – One Bad Day : Double-Face déçoit. Il incombera à l’équipe composée de John Ridley, Giuseppe Camuncoli et Cam Smith de remonter la pente en compagnie du prochain vilain au programme : le Pingouin.

Moyenne des chroniqueurs
5.0