Hentai Kamen, the Abnormal Super Hero 2. Tome 2

"Au nom de ma lune, je vais te punir !" Hentai Kamen est de retour dans un second volet tout aussi truculent que le précédent.

Le héros fort peu vêtu de l’écurie du shonen Jump doit encore rendre la justice dans de nouvelles aventures. Après avoir sauvé, à sa manière, le Noël d'orphelins, Kyosuke va combattre deux experts chinois de kung fu recrutés par le jaloux capitaine du club de karaté. La survie du club de Kenpo est en jeu et pour cela il va affronter la charmante et redoutable Shunka Shiki qui maitrise un art martial très particulier. Et pire, il lui faut aussi échapper au mariage !

Keishu Ando opte pour des chapitres qui se suivent avec l'arrivée de ce tandem de frère et sœur. Ces derniers bousculent le quotidien du personnage principal. Et là, l'auteur se fait plaisir dans des scènes plus cocasses les unes que les autres, se moquant gentiment de la ficelle scénaristique du triangle amoureux présente dans les titres-phares de son temps. Pour rappel, Hentai Kamen est sorti au Japon en 1992, soit quelques temps après Maison Ikkoku ou Ranma 1/2. Des passages de ce manga ne sont pas sans rappeler les quiproquos des titres de Rumiko Takahashi ! Mais version revisitée par un auteur facétieux et un peu coquin. De ce fait, les personnages secondaires prennent de l'ampleur, ce qui évite de tomber dans une trame redondante. Les lecteurs découvriront certains camarades de classe de Kyosuke, des nouveaux élèves épris d'ordre et de morale, le clan Shûei et, bien sûr, l'adorable maman du héros.

Vincent Marcantognini a eu fort à faire dans la traduction afin que les blagues passent la barrière de la langue et de l'évolution du vocabulaire depuis la sortie de la série. Il s'en sort admirablement. De plus, il propose même de petites explications pour mieux comprendre les jeux de mots présents en grand nombre.

Un second volet dans la veine du premier : un humour potache et légèrement décalé, servi par un trait agréable ! Un étendard de la collection WTF d'Akata, à ne pas mettre entre de trop jeunes mains !

Moyenne des chroniqueurs
7.0