Sales mioches! 8. L'affaire du couffin

A lors qu’ils jouent à la « pêche aux couillons » avec un porte-liard à l’entrée du terrain vague, Nino, Fred et Bouillote aperçoivent un type louche, qui furtivement y dépose un panier et s’enfuie sans demander son reste. Nino décide sans réfléchir de se lancer à sa poursuite et après une course infructueuse, s’en vient retrouver ses deux compères. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre le contenu du colis ! Nos trois amis seront obligés de demander l’aide de Mig pour traiter leur « problème », même si celui-ci est occupé à tirer L’Elégant des griffes de deux racketteurs sans scrupule.

Les sales mioches vivent à Lyon dans les années 60. A une époque où tout était différent, où on pouvait encore sans grande crainte traîner dans les terrains vagues, et où la console et le téléphone portable n’étaient pas l’activité principale des adolescents. Bien sûr, nos quatre amis ont des activités qui peuvent paraître quelque peu frauduleuses. Mais ils agissent sans arrière-pensées et ont toujours, quand le besoin s’en fait sentir, le cœur sur la main. C’est en effet ce qui va leur arriver dans l’affaire du couffin, où ils vont être confrontés à des préoccupations pas forcément de leur âge. Eux qui ont pour habitude de vivre au jour le jour, ils pourrait être amenés à réfléchir à leur avenir. Chaque histoire racontée ici par Corbeyran, tournant à l’avantage des gamins, en plus d'être traité avec humour a l’avantage de se terminer sur une touche poétique.

Skiav a depuis trois albums repris à son compte le dessin pour la série et il s’en sort plutôt bien. Les protagonistes sont bien croqués et les décors parfaitement adaptés. Le story-board étant toujours assurée par Olivier Berlion, on ne perd pas de vue l’ambiance des premiers tomes. De la même veine que le Cadet des Soupetard, Sales Mioches est une série tout simplement rafraîchissante, que l’on continue à suivre avec plaisir.

Moyenne des chroniqueurs
6.0