Sacha et Tomcrouz 4. Cambriolage sur le nil

C oincé en Chine Ancienne avec Jade et Tomcrouz, Sacha ne s'avoue pas vaincu. Et le garçon ne va pas tarder à trouver une solution. Enfin, presque... Voilà le trio en pleine Égypte, cinq ans avant le présent. Mais ce ne sont pas les voyages temporels et leurs surprises qui vont effrayer cette petite bande !

Nouvel album, nouvelle contrée et nouvelle époque pour les héros d'Anaïs Halard et Bastien Quignon. Cette fois, c'est donc le royaume des Pharaons (où le père de Sacha est aussi passé) qui sert de cadre. Peut-être moins frénétique que lors des précédents opus, l'intrigue, toujours agrémentée de ses fiches « Einstein » et « Prends en de la graine », n'en est pas moins plaisante. La scénariste en profite pour donner de l'épaisseur à la relation entre Jade et Sacha, tant du point de vue sentimental que dans l'élaboration des plans pour se sortir des situations où les enfants se retrouvent. D'épaisseur, il en est également question pour le graphisme de Bastien Quignon. Entre une lisibilité parfaite, des couleurs chaudes, un trait vif et précis, des trognes adorables ou des mines patibulaires et des décors généreux et variés, le dessinateur se fait plaisir et son lectorat avec lui. De plus, comme le fil rouge - ce qu'il est advenu du paternel disparu - avance lui aussi, il devient difficile de ne pas apprécier les soixante-deux planches de ce récit et de trépigner en découvrant la dernière scène.

Au risque de tomber dans la redite, Sacha et Tomcrouz est une série jeunesse - mais pas seulement - à ne rater sous aucun prétexte. En plus d'avoir su créer des héros attachants, des histoires prenantes et drôles dans lesquelles les jeunes lectrices et lecteurs apprennent des choses, Anaïs Halard et Bastien Quignon se renouvellent à chaque tome et enrichissent leur univers. Cambriolage sur le Nil ne fait que renforcer ce constat tout en donnant envie de relire tous les albums.

Lire également :
- la preview du tome 1.
- la chronique du tome 1, Les Vikings.
- la chronique du tome 3, Les Shaolins.

Moyenne des chroniqueurs
8.0