Lady Mechanika 7. Sangre

À l’appel de la baronne de Calvitero, Lady Mechanika rejoint l’Espagne pour chasser les démons qui se sont emparé du fils de sa commanditaire. Mais le mal est différent de celui présumé et notre héroïne biomécanique, bien malgré elle, va peut-être devoir composer avec son passé...

Difficile de changer une formule qui gagne et, une fois encore, Joe Benitez est accompagné au scénario de M.M. Chen et de Martin Montiel au dessin, comme de Beth Sotelo à la couleur. Toutefois l’équipe s’étoffe avec l’arrivée de Brian Ching qui reprend une partie des pinceaux. Ce faisant, la transition se réalise en douceur et si, le prologue passé, Lady Mechanika possède des airs de poupée de porcelaine dans les premières planches, elle demeure - au fil des pages - finalement égale à elle-même et la profusion de scènes aussi spectaculaires et colorées que sanguinaires ramènent vite le lecteur aux fondamentaux de la série.

Sangre hybride l’un des plus anciens mythes du Vieux Continent à l’une des traditions séculaires du Nouveau Monde dans une débauche d’hémoglobine où la Madrina fauche à tout va ! Résumer de la sorte le pitch serait réducteur, puisque les deux scénaristes savent l’agrémenter de considérations très dans l’air du temps, et disséminent ici et là les fragments d’un passé que la belle Anglaise aura à recomposer et assumer…

S’il est fait abstraction de dialogues par trop présents qui en ralentissent parfois la fluidité, ce nouvel opus relance la franchise créée par Joe Benitez et l’impose doucement comme une référence du style Steampunk.

Moyenne des chroniqueurs
6.0