Les chevaliers d'Héliopolis 4. Citrinitas, l'œuvre au jaune

U ne seule goutte a suffi pour que le rituel de Citrinitas se réalise et accorde mille années de vie supplémentaires à Asiamar. Il lui est maintenant permis de connaitre l'origine de la fraternité d'Héliopolis. Néanmoins, il lui reste une dernière mission pour que le dessein des chevaliers s'accomplisse : traquer l'individu qui terrorise Londres en tuant des filles de joie, le dénommé Jack l'éventreur.

Jouant toujours sur ses thèmes favoris (androgynie, alchimie, sexe, ésotérisme), Alejandro Jodorowsky profite de cette fin pour revisiter le mythe du célèbre serial killer de Tower bridge et ajouter une dimension de science-fiction, et oui, il a osé. Mélange improbable et incroyable, cette série a réussi le pari - pour qui accepte la folie ambitieuse du scénariste - de proposer un parcours initiatique mouvementé à travers plusieurs époques et faisant intervenir différents personnages historiques. Il faut cependant insister sur le fait que l'esprit de l'auteur fleurte au niveau stratosphérique, le lecteur adhère ou pas.

Cette tétralogie ravira les fans d'Alejandro Jodorowsky qui, grâce au talent de Jérémy, a su exprimer encore une fois en images ses questionnements existentiels en les intégrant dans un divertissement de qualité.

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Moyenne des chroniqueurs
7.0