Seconde partie de carrière La retraite de sa mère, elle ne…

L e 3ème Âge est tendance. Après les Vieux fourneaux, voici que Seconde partie de carrière lance sur le devant de la scène une triplette de septuagénaires jouant les filles de l’air…

Pour l’occasion, Philippe Périé opte pour le registre de la comédie afin d’aborder des sujet qui, de prime abord, ne prêtent pas forcément à en rire. Ainsi, il y a Camile, qui s’essaye désespérément à devenir commissaire et qui soigne sa dépression chronique à grand renfort de cachetons, et puis, il y a Sonia qui malgré sa sclérose en plaques voudrait que sa quinquagénaire de flic de fille lui lâche les baskets, et, pour compléter le tableau, les deux inamovibles bonnes copines, Garance qui - à soixante-douze printemps révolus - peine à trouver grâce aux yeux de son père et Denise qui découvre (très) tardivement les joies de l’orgasme. Tout ce petit monde se retrouve alors embarqué dans une succession de situations rocambolesques où l’humour pince-sans-rire et le caustique se passent les plats allègrement sans toutefois éviter un épilogue en forme de happy-end à prendre au second degré. Quoiqu’il en soit, le temps consacré à cet album s’écoule sans regret, aidé en cela par le trait, lui aussi très caricatural, de Jean-Philippe Peyraud.

“Le plus pénible, quand on vieillit, c'est de se sentir encore jeune.”... il semblerait que Sonia, Garance et Denise aient fait leur ce mot de Robert Louis Stevenson en choisissant de devenir des délinquantes séniles !

Moyenne des chroniqueurs
6.0