Les ailes du singe 3. Chicago

C hicago, 1933. La prohibition bat son plein et l'Exposition universelle va faire exploser la demande en alcool canadien. Il y a du travail pour ceux qui ne sont pas trop regardants...

Étienne Willem continue sa visite de l’Amérique de l’Entre-deux-guerres. Après New-York et Hollywood, voici qu'Harry Faulkner survole les eaux du lac Michigan.

Depuis Ésope, il est d’usage d’utiliser les animaux pour parler des hommes et des productions comme Le châteaux des animaux ou Les cinq terres laissent à penser que le procédé n'a pas vieilli et conserve nombre de ses attraits. Toujours aussi à l’aise avec la gent animale quand il s’agit de lui donner vie à travers un graphisme qui doit beaucoup à l’école de l’animation, Étienne Willem (lorsqu’il est question du scénariste) semble prendre une nouvelle orientation en insufflant sur son univers quelques onces bien pesées de fantastique !

Mené telle une grande production cinématographique avec une touche d’auto-dérision providentielle, ce troisième volet des Ailes du Singe est à recommander sans aucune modération.

Moyenne des chroniqueurs
7.0