The promised Neverland 10. Match retour

L e plan d'Oliver se déroule presque comme prévu, les chasseurs sont devenus les chassés. La survie d'Emma et de ses nouveaux amis dépend de l'issue de leur combat contre Leuvis, Bayon et les autres monstres...

Après un premier cycle (du tome un à cinq) de haute tenue, la crainte de voir Kairu Shirai et Posuka Demizu étirer leur histoire était à craindre. Les mangakas ont rapidement dissipé ces doutes à force de péripéties, de coups de théâtre et de révélations. Et, même si un ralentissement a pu pointer aux volumes 7 et 8, l'intrigue est, depuis, repartie de plus belle.

L'introduction de nouveaux personnages, certains mystérieux au possible et charismatiques, mais également le développement de leur univers n'y est pas étranger. Finis la « petite famille » et le huis-clos de l'orphelinat, l'équipe s'est élargie et le décor est devenu bien plus étendu et bien plus... inquiétant. Aux évadés de Grace Field s'est ajouté un groupe tout aussi motivé à survivre. Les dangers qui guettent les enfants livrent leurs mystères faisant évoluer leur projet. Alors que depuis l'évasion le scénariste a fait basculer son intrigue vers un récit survivaliste tendu, il maintient constamment l'intérêt en distillant les informations et en plaçant les rebondissements aux bons moments. Chaque information, chaque détail, chaque phrase sont guettés en quête d'un indice pour la suite. L'essentiel de ce volume tient à une confrontation attendue qui, qui vaut le détour bien qu'elle ne fasse guère avancer sur Minerva et ses secrets. La mise en scène est impeccable et le déroulement des combats en dévoile sur la psychologie des protagonistes principaux. Même les monstres deviennent intéressants et dépassent le simple artifice effrayant.

Retour à l'action confirmé avec ce dixième tome. Tout est en place pour conclure le deuxième cycle dans le prochain opus (attendu le 27 novembre). Bien malin qui pourra prévoir où The Promised Neverland et les auteurs conduiront les lecteurs après. Mais une chose est sûre, vivement la suite !

Moyenne des chroniqueurs
6.7