Jazz Maynard 7. Live in Barcelona

A près la parenthèse islandaise, Jazz est de retour à Barcelone. Pour peu la vie serait paisible, si à El Raval la violence ne suintait des murs…

Il est des histoires qui doivent se finir. Alors, Raule et Roger prennent soin de refermer toutes les portes du passé du musicien cambrioleur, même celle de sa prison !

Sur Live in Barcelona où planent la trompette de Chet Baker et la mort, le duo espagnol montre, sans ostentation, toute la maîtrise accumulée depuis Home sweet home. Alors, à l’heure de se quitter, si la question de savoir ce dont il faudra se souvenir se pose, et s’il est un choix à opérer, ce sera celui de ne retenir que l’indéniable puissance de ces encrages qui laissent à dire que cette série n'a été pensée qu'en noir et blanc.

Avec cet ultime récit, Raule délivre un scénario presque intimiste, une sorte de huis clos avec la voyoucratie d’El Raval en toile de fond et les souvenirs du trompettiste dilettante en guest star. Mais une nouvelle fois, le rouge du sang appelle le noir du deuil ; et, c’est la fois de trop pour un Jazz Maynard qui, dans les fumées du Cave Canem, préfère désormais jouer When I Fall in Love plutôt qu’Every Time We Say Goodbye !

En sept albums, Raule et Roger ont su imposer un personnage, un style, une ambiance.

Moyenne des chroniqueurs
6.3