La geste des Chevaliers Dragons 28. Contrebandes

E t de deux ! Tarek vient encore une fois de se faire flouer. Se tirant de justesse des griffes des créatures du veill et la bourse vidée par son soi-disant associé, le contrebandier se retrouve en prime avec une promesse sur le dos : libérer un jeune garçon prisonnier d'esclavagistes. Au détour de son chemin, il rejoint son amour de toujours, Sybille, un chevalier-dragon chargée d'enquêter en Haxinandrie sur un trafic d'êtres humains…

En vingt-huit tomes, Ange aura construit de beaux récits et de moins bons. Fan, rassure-toi, Contrebandes fait partie des premiers. Avec plaisir, tu croises de nouveau le duo de personnages de l'opus vingt-quatre. Un homme romantique et une femme prisonnière de sa charge, ah… ton cœur va être malmené car le scénariste n'hésite pas à rudoyer ses acteurs. La personnalité candide de Tarek se révèle l'occasion d'introduire humour et légèreté par instants, tandis que celle de Sybille, très droite et dure, assombrit le ton général de l'histoire.

Roberto Viacava propose un style graphique plutôt classique ; réaliste, il ne se démarque pas particulièrement, mais offre de belles scènes de dragons, invitant ainsi à pardonner les postures un peu figées des différents protagonistes et quelque perspectives étranges.

Jamais aussi doué que dans les aventures teintées de romance, les créateurs de la série combleront tes attentes, lecteur, avec cet épisode indépendant de l'intrigue de fond qui délaisse pour un temps les manigances politiques.

Moyenne des chroniqueurs
7.0