Sasmira 4. La petite boîte rouge

E n ce monde, toute chose a une fin !

Tant et tant a déjà été dit et écrit ! Il est donc inutile de revenir sur les péripéties qui émaillèrent les vingt-et-une années qui séparent L’appel de La petite boite rouge. Aujourd’hui, le lecteur patient peut donc enfin céder au plaisir, maintes fois repoussé, de ranger soigneusement sur quelques étagères l’intégralité des aventures de la belle égyptienne. Ce faisant, la certitude que tout cela aurait pu se conclure bien plus tôt ne manquera pas de lui venir à l’esprit…

Avec du recul et sans vouloir offenser quiconque, Sasmira relève plus de l’occasion manquée que du chef d’œuvre consacré. L’indicible espoir d’une fin magistrale qui aurait fait écho à un premier opus mythifié, a fait peser sur les épaules d’Anaïs Barnabé une charge dont elle s’est acquittée plus qu’honorablement, tout comme - en son temps - Claude Pelet avait su donner un souffle nouveau à une histoire que beaucoup imaginaient perdue. En fait, le bât blesse sur le scénario. En effet, une fois la dernière planche lue et cet ultime volet refermé, force est de constater que le romanesque, la passion, le mystère, le suspens, la profondeur ou plus prosaïquement l’engouement que tout un chacun se croyait en droit d’espérer… font grandement défaut !

Sasmira n’est plus. Ainsi soit-elle !

Moyenne des chroniqueurs
6.0