La mort aux yeux de cristal 1. La mort aux yeux de cristal

D éroutant album que La mort aux yeux de cristal. Thriller psychologique ? Peut-être ! Récit horrifique ? À l’évidence ! Conte érotique ? Si peu ! Réflexion sociétale ? Un peu ! Métaphore sur la commercialisation de l’apparence et les turpitudes intérieures ? Certes ! Mais encore ?

À l’image de la postface, le propos de Lancelot Hammelin s’avère difficile à cerner. Trop de sujets s’entrecroisent et conduisent à une confusion préjudiciable à la compréhension d’une histoire qui bien que s’inspirant des gialli italiens ne permet d’en saisir ni les spécificités, ni les particularités. Parallèlement et avec un certain mimétisme, le dessin d’Étienne Oburie prend le parti de subtilités graphiques dont l’évidence peine à faire sens et ne s’attache curieusement pas - au regard de la thématique générale - à l’apparence des choses comme le fait Guillem March sur Monika.

Finalement, Lancelot Hammelin et Étienne Oburie n’auraient-ils pas dû limiter leurs ambitions et rester sur un registre plus classique, mais mieux exploité ? La question se pose !

Moyenne des chroniqueurs
5.0