La geste des Chevaliers Dragons 25. La Guerre des ombres

L a matriarche l’a décrété : l’ennemi, c’est Amarelle, la responsable de la scission, et toutes celles qui l’ont rejointe dans sa trahison. Il a été décidé d’envoyer les Ombres pour manipuler, corrompre, intimider, assassiner et finalement détruire l’influence montante de cette nouvelle concurrence.

Ce vingt-cinquième opus – qui fait suite aux conséquences de la guerre des Sardes (cf. tomes 17, 18 et 20) – est dans la droite ligne du précédent. Point de dragon ou de « veill » mais des jeux de barbouzes et des complots politiques entre l’ordre des Chevaliers Dragons de Messara et celui d’Orient, le dissident ; en fait rien de vraiment trépidant ! Si aucune faute de goût n'est réellement à reprocher à Ange, il est cependant difficile de se passionner pour des événements qui se déroulent bien trop vite et des personnages qui ont juste le temps d’être esquissés. Le lecteur a presque l’impression de suivre un résumé de quelque chose de plus grand et plus complexe, avec les points et les acteurs à retenir. Le graphisme de Stefano Martino ne peut pas offrir plus de corps à cette histoire. Sa prestation classique est plutôt solide, dynamique et assez séduisante.

Un épisode anecdotique dans cette longue saga qui semble souffrir de son modèle organisé autour de successions de one-shots et de ses tentatives décousues de donner de la continuité entre certains albums.

Moyenne des chroniqueurs
5.0