Un jour sans Jésus 1. Livre I / VI

M arie-Madeleine est en émoi : le corps du Christ a disparu ! La nouvelle se répand comme une traînée de poudre et tous s’interrogent : qui a fait le coup ? Quoi qu’il en soit, il faut trouver un coupable au plus vite, car il n'en faut pas davantage pour mettre la Palestine à feu et à sang.

Si le religieux est un thème à haut risque, doit-on pour autant s’interdire de parler d’apôtres et de marchands du Temple ? À l’évidence Nicolas Juncker n’a pas d’état d’âme et grand bien nous fasse !

Privilégiant la dérision à tous les niveaux, l’auteur de La vierge et la putain a décidé de s’attarder sur les raisons qui font qu’un tombeau vide peut perturber certains esprits. Le fait que ce soit celui d’un prophète n’est peut-être pas étranger au capharnaüm que cette disparition déclenche. Entre disciples dubitatifs et un brin demeurés, Zélotes zélés, Romains psychotiques et commerçants en recherche d’un nouveau business plan, tout est sujet à quiproquo et à équivoque. S’il y a à la fois du Astier et du Monty Python dans l’humour, mais également du Goscinny dans l’esprit, se pose la question de savoir si - sur six albums - Nicolas Juncker et Chico Pacheco sauront maintenir la densité burlesque à ses sommets. Toutefois, avec une parution des plus resserrées, puisque le dernier volet paraîtra en juin… 2017, personne n’aura à attendre longtemps !

Dernière chose, Un jour sans Jésus est à déconseiller aux béni-oui-oui souffrant déjà d’un claquage des zygomatiques. Pour les autres, a priori, aucune contradiction !

Moyenne des chroniqueurs
5.0