Ecoline 2. vol. 02

A près une entrée remarquée dans le domaine très fermé de la peinture d'Art, Écoline voit son succès s'étioler. En montrant son travail à son nouvel ami Kaps, un chien féru de jazz, la jeune artiste va recevoir une commande inespérée de Felix de la Miaule : une série de toiles illustrant certains lieux bien précis de Paris et pas forcément très glamours. Mais que cache cette étrange demande ?

Stephen Desberg propose une seconde aventure de la sympathique petite bande rencontrée il y a deux ans déjà. L'héroïne à poils jaunes retrouve un vieil ami en mauvaise posture et fait d'autres rencontres, déterminantes. En effet, le personnage du canidé pianiste surdoué qui accompagne son collègue chanteur d'Opéra mais qui adore faire des bœufs dans des bars est une belle trouvaille. Le rythme de l'histoire est toujours aussi bien géré et le scénario, d'une fraîcheur indéniable. Le lecteur continue de suivre l'évolution d'une chienne encore naïve qui a beaucoup à apprendre - notamment l'humilité - et qui va comprendre ce qu'elle porte en elle et surtout, l'exprimer dans ses tableaux. Au final, l'auteur offre un joli conte animalier à plusieurs niveaux de lecture qui plaira à tous.

Le dessin de Teresa Martinez est pour beaucoup dans le charme global de cette comédie : beau, doux et lumineux. Le bestiaire est tendrement croqué, de la chatte sphinx au port fier au bouledogue abruti.

Pouvant se lire de manière indépendante, cette suite se situe dans la lignée du premier tome : rocambolesque et réjouissante grâce à des péripéties originales et un dessin charmant. Un récit d'initiation et d'aventures à mettre entre toutes les mains.

Lire la chronique du tome 1.

Moyenne des chroniqueurs
6.0