Outlaws 1. Le Cartel des Cimes

2779, la Terre vient d’intégrer la Confédération. Kristina est probablement la première Terrienne à arriver sur Drenn, mais d'abord, il lui faut s’acquitter de la dette contractée auprès du cartel des Cimes. Avant d’être libre d’aller où bon lui semble, elle doit donc payer son voyage : six mois à extraire de la graisse de permapodes…

En 2006, Sylvain Runberg et Serge Pellé créaient, l’espace de huit albums, Orbital. Outlaws en est le spin-off, avec cette fois Éric Chabbert aux crayons.

Pour l’occasion, Sylvain Runberg remplit parfaitement le cahier des charges : capitaliser sur le lectorat de la série-mère et attirer de nouveaux lecteurs pour qui les aventures de Caleb et Mézoké n'appellent aucun souvenir. Reprenant l’univers graphique, jusque dans la palette de couleurs, défini par Serge Pellé, il décline, avec seulement Kristina comme dénominateur commun, une aventure qui peut parfaitement se lire indépendamment de son illustre ainée. Pour qui a largement apprécié les péripéties du duo humano-sandjarr, ce premier opus n’apporte pas grand-chose, ne serait-ce que visuellement. Pour les autres, cette nouvelle série à toutes ses chances ! Toutefois et sans faire offense à Éric Chabbert dont les qualités de dessinateur ne sont plus à prouver, l’ombre des négociateurs de l’ODI pèse (trop) sur ce premier album ; charge à lui de savoir s’en affranchir dans le prochain afin de sortir de l’ornière creusée par son prédécesseur tourangeau !

Le cartel des cimes est une entrée en matière qui permet de faire perdurer l’univers d’Orbital, sans, encore, en posséder la même saveur !

Moyenne des chroniqueurs
5.5