S
i le Père Gabriel comptait trouver paix et sérénité à l’abbaye de Shitilgheim, en Allemagne, c’est raté. De nombreuses personnes semblent subitement lui en vouloir : Furder, tout d’abord, fraîchement évadé du centre pénitencier de Fort Close, les services secrets du gouvernement américain mais aussi une mystérieuse organisation qui souhaiterait mettre la main sur la Sainte Lance. A quelques milliers de kilomètres de là, le professeur Gurzman continue de jouer les Nostradamus en utilisant son ordinateur quantique pour décoder des messages contenus dans la Bible. Les prédictions révélées sont alarmantes : un attentat dans le métro de New York, l’assassinat du président des Etats-Unis et… le clonage de Jésus Christ. Le Père Gabriel n’a pas d’autre solution que de quitter sa retraite et de partir, une nouvelle fois, au secours de la veuve et de l'orphelin.
Après un premier cycle consacré aux mystères de la Sainte Lance, le deuxième, entamé avec Demain les écritures… , s’avère beaucoup plus complexe. Le scénario imaginé par Hervé Richez possède de nombreuses ramifications dont le plan d’ensemble se dévoile au fil des pages. Certes, il ne faut pas être trop regardant sur l’aspect réaliste de l’histoire, le « super curé », ancien garde du corps, accomplissant des exploits dignes des meilleurs James Bond. Il serait également inutile d’espérer trouver dans Le Messager une grande originalité, le thème ayant été maintes et maintes fois abordé, voire usé jusqu'à la moelle. Pourtant, la lecture est plaisante, le personnage de Gabriel moins lisse qu’il n’y paraît, et le suspense maintenu jusqu’à la dernière page. Malgré un dessin parfois inégal, certains visages s'approchant trop de la caricature, Le secret de la lance se déguste comme une très bonne bande dessinée de divertissement.
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