On se demandait bien comment Ayrolles allait réussir à faire revenir sa grenouille Garulfo, alors que la conclusion du tome précédent semblait bien définitive.
Hé bien , c'est par pirouette bien pensée que ce tour de force a eu lieu. Même si on sent que ce n'était pas le plan initial de l'auteur.
Le trait de plus en plus sûr de Maiorana met magnifiquement en scène ce troisième tome. La serie n'a rien perdu de son humour, et l'histoire tient bien la route.
Les auteurs mettent en place les nouveaux personnages, sans abandonner les précédents. Les plus avertis verront quelques ficelles scénaristiques dépassées.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cela reste un moment de lecture agréable !
safedreams
Le 15/10/2005 à 09:25:17
Je préfère le deuxième cycle, beaucoup plus abouti. Des dessins merveilleusement beau. Une grenouille insupportablement adorable. Un histoire sympa et de multiples gags bien couillons, font de ce conte, un chef d'oeuvre à lire et relire éternellement !
yvantilleuil
Le 24/08/2005 à 09:55:22
Après les péripéties des deux premiers tomes, Garulfo avait bien compris qu’il n’avait rien à envier aux humains et c’est heureux d’être redevenu batracien, qu’il profitait des journées auprès de sa bien-aimée. Malheureusement pour lui, en magie comme en physique, rien ne se crée et rien ne se perd. Afin de maintenir cet équilibre, lorsque Garulfo est devenu humain, il y a donc un humain qui c’est retrouvé grenouille et pas n’importe quel humain, mais l’orgueilleux et égoïste prince Romuald.
Et si Garulfo a bien compris la leçon de sa transformation, le jeune prince, lui, n’a pas changé. C’est pourquoi la sorcière décide de le retransformer en batracien au grand damne de Garulfo, qui se retrouve de nouveau humain, mais cette fois sans en avoir eu envie.
Le fait que les deux protagonistes se rencontrent et décident de faire chemin ensemble donne plus de piment à l’histoire car on retrouve non seulement notre Garulfo en humain comme dans les tomes précédents, mais également son corps de grenouille habité par ce prince abjecte et les scènes qui en découlent sont souvent hilarantes.
Cette nouvelle métamorphose a pour mérite de relancer cette série de façon originale et surprenante. Garulfo commence ainsi une toute nouvelle aventure et pourtant ce tome reste indissociable du premier cycle. Ajoutez à cela des allusions à plusieurs autres contes (petit Poucet, Blanche Neige, etc.) habilement entremêlées à celui-ci, quelques rebondissements surprenants et des bonnes doses d’humour et vous ne pouvez qu’applaudir la créativité du scénariste.