Résumé: Sur les ordres du général Grant, les troupes du général Alexander sont confinées au campement. Le fait de rester sans combattre et d'attendre sans rien faire influe sur le moral des troupes. À la moindre peccadille, tout tourne au drame ! Blutch passe son temps à tenter de s'évader et Chesterfield à le ramener au campement. Jusqu'au jour où débarque François d'Orléans, l'un des fils du Roi de France, porteur des titres de Prince de Joinville et de vice-amiral. Il est là en tant que conseiller militaire et aide de camp du général Mac Clellan. Sa passion : peindre des aquarelles. Et voilà le moyen de détendre l'atmosphère : tout le monde au pinceau !
Mais pendant ce temps, Blutch et Chesterfield, eux, sont envoyés en mission pour surveiller l'éventuelle présence des confédérés aux alentours. Et ça, ce n'est pas de tout repos !
Avec ce récit basé (comme souvent) sur une anecdote authentique, les auteurs nous entraînent dans une grande aventure historico-humoristique où, comme toujours, l'armée en prend pour son grade. Une fois encore, Raoul Cauvin et Lambil ont réussi leur explosif mélange entre aventure, humour et histoire.
Raoul Cauvin commence, depuis quelques albums déjà, à manquer sérieusement d'inspiration. Mais ça, c'est dans quasiment toutes les séries où il participe...
Cet album n'apporte rien à la série, se lit beaucoup trop vite tellement il y a peu de texte à lire. Non seulement l'histoire n'a aucun intérêt (on est bien loin de "Emeutes à New York" ou "Les cavaliers du ciel" par exemple), mais en plus le dessin des personnages changent et pas en bien.
Bref, jusqu'au numéro 45 les albums étaient plutôt pas mal avec quelques trous, mais là on a vraiment l'impression que la série continue parce qu'il faut vendre des albums. C'est fort dommage !
chriscolorado
Le 09/09/2010 à 18:12:42
Depuis le tome 43 (loin d'être le meilleur) la série périclitait de plus en plus, ormis peut-être le tome 47.
Cependant bien que de qualités moyennes, les derniers albums n'ont jamais atteint le niveau des derniers "Astérix", "Lucky Luke", "Spirou"...
Avec celui-ci on pouvait s'y attendre, mais dès la seconde partie (et les premières cases) la série regagne du souffle et retrouve cette rancœur et animosité d'antan entre le sergent et le caporal, qui faisaient défaut depuis une dizaine d'albums.
On peut donc considérer cette aventure comme tout à fait respectable pour une 53 ème aventure des "Tuniques Bleues", mais attention... peut mieux faire.