Info édition : Avec jaquette "40 ans découverte" dont le verso est un poster de Camille.
Résumé: Dans le petit village breton de Kerfilec, la vie suit gentiment son cours quand débarquent, par un beau jour de l’été 1852, Camille Desfhouets et Honoré, les “parisiens”. Il y a vingt ans qu’ils n’étaient pas revenus. Ce retour inattendu engendre un malaise dans chaque esprit de Kerfilec. Et particulièrement dans celui d’Hortense Malanges, la vieille directrice de l’école Capucine. Cette petite école bâtie sur l’île de Dourduff, juste en face de la falaise… Curieuse de comprendre les raisons de ce retour inattendu, Hortense utilise pour la toute première fois de sa vie, un étrange pouvoir temporel dont tout Kerfilec va bientôt être la victime…<br />Emmené par le trait précis et terriblement élégant de Vincent, laissez-vous emporter par la magie de L’école Capucine, une série palpitante et inventive qui vous plongera dans le passé, l’aventure, les tréfonds et les regrets de l’âme humaine…
Ma lecture a commencé sous de bons auspices. Un dessin soigné semi-réaliste et un scénario intéressant. On vit une espèce de retour aux sources d'un couple parisien qui revient dans un petit village charmant de Bretagne.
Visiblement, il y a des secrets qui sont enfouis. Il est question d'une certaine Emma qui jadis a fait tourner le coeur d'Honoré qui a épousé la riche et machiavélique Camille. Cependant, cette dernière aurait disparu en mer voilà une vingtaine d'années. Le malaise que provoque le retour de ce couple va pousser Hortense à jeter une espèce de sort temporel.
Or, c'est bien là que tout semble se compliquer. Le récit se plonge dans une espèce de fantastique lié à des paradoxes temporels. Le lecteur aura du mal à y croire même en se forçant un peu. Il y a comme quelque chose qui se déglingue totalement dans la seconde partie.
Du coup, on reste un peu dubitatif sur la suite de ce récit étrange. Je pense que cela manque de mise en scène pour introduire les idées. Le thriller rejoint le fantastique sans aucune explication rationnelle. Le mélange de genre est un art qu'il faut savoir maîtriser sans vouloir jouer à l'apprenti-sorcier ! J'espère juste que le dénouement achèvera de convaincre le lecteur.