Résumé: Nous sommes dans l’un des innombrables dimensions de l’espace-temps, ici ou ailleurs… Nous sommes dans la capitale d’un état qui ne s’est pas encore remis de la guerre - désastreusement perdue - avec le « Pays d’à côté ». Une guerre voulue, mais dont le résultat est un territoire qui ressemble à du gruyère et des hommes à l’esprit fragile. Les gens courent partout, pour fuir à leurs angoisses, pour nier leurs problèmes. Dans cette capitale, qui est un croisement entre Calcutta et Manhattan, tout le monde bouge, et bouge vite. La religion n’est ici qu’un lointain souvenir, dans cet état laïque le seul principe qui ressemble à une divinité est le hasard, sous la forme d’un jeu, la loterie nationale, dont les chiffres sont tirés au Palais des Jeux. La langue commune est l’espéranto ! Après la guerre, la loi a interdit toute agressivité directe, remplacée et sublimée par les jeux, des jeux de rôle. Isidore Bemporad arrive enfin au siège de l’un des plus importantes compagnies productrices de jeux de rôle, la Ludo Fantasta. Cet homme qui a l’air d’un modeste employé accède enfin au bureau du directeur et propose son idée, persuadé que son jeu aura un succès incroyable : Un jeu, intitulé “La Deuxième Guerre Mondiale”.
Allez je me lâche : je n'ai pas aimé ! C'est vrai que l'idée paraissait séduisante de se retrouver dans une ville ressemblant à un New-York futuriste qui se remet difficilement d'une terrible guerre. Il n'y a plus guère de religion mis à part le jeu du hasard qui s'apparente à une espèce de Risk grandeur nature. Par ailleurs, le dessin n'est point répugnant. Et puis, j'aime bien les espèces d'uchronies. Il y a avait matière à faire quelque chose de bien.
Cependant, c'est quasiment une lecture intenable avec ce flot dithyrambique et mi-philosophique. Cette BD donne l'impression de vouloir tendre vers une certaine atmosphère réaliste sans s'en donner les moyens. Il est impossible de s'attacher aux personnages trop fades et de comprendre leurs motivations. Le scénario semble partir dans tous les sens. On se perd vraiment. Il y a véritablement une sensation de vide ennuyeux.
Attention, je ne dis pas que vous ne puissiez pas rencontrer une sorte de révélation en lisant cette BD. On ne sait jamais.
justme02000
Le 14/03/2012 à 17:11:39
Bonjour,
Pour apprendre l'espéranto par la lecture, une B.D. est une bonne idée.
Tout comme cette B.D.!
Pour la traduction en espéranto vous avez des outils en ligne sur:
- spcf.fr : http://www.spcf.fr/dictionnaire.html
- wikitionnary : http://fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Page_d%E2%80%99accueil
Bon apprentissage de l'espéranto par la lecture de cette B.D.